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21 septembre 2011

Pour l'ex-directrice de la "Sex Crime Unit", Mme Diallo "est bien une victime"

LEMONDE pour Le Monde.fr | 21.09.11 | 10h59   •  Mis à jour le 21.09.11 | 11h47

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Lisa Friel dans les locaux de la Cour suprême de New York, le 19 mai 2011.

Lisa Friel dans les locaux de la Cour suprême de New York, le 19 mai 2011.ASSOCIATED PRESS/Richard Drew

Lisa Friel est un personnage-clé de l'affaire DSK. Depuis 2002, elle dirigeait la fameuse "Sex Crime Unit", cette brigade interne au bureau du procureur de New York, spécialisée dans la répression des crimes sexuels. C'est elle qui a mené l'enquête sur la plainte pour crime sexuel déposée par Nafissatou Diallo à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn et a travaillé en lien direct avec le procureur Cyrus Vance.

 

Pour des raisons qui semblent mystérieuses, mais dont elle a assuré elle-même qu'elles n'avaient "rien à voir" avec l'affaire, elle a démissionné au courant de l'été et s'apprête à travailler dans le privé. Elle sera mercredi soir sur le plateau de France 3 dans l'émission "Pièces à conviction", au cours de laquelle sera diffusé un documentaire de Lisa Jackson sur la "Sex Crime Unit".

Interviewée parLe Parisien-Aujourd'hui en France, mercredi 21 septembre, Mme Friel fait part de ses " sentiments personnels " : " Ce qu'a fait DSK, dit-elle, va bien au-delà d'une faute morale comme il l'a invoqué. Il s'est très mal comporté. Je pense même que c'était pire que cela."

Elle ajoute : " Je peux vous affirmer que Nafissatou Diallo est bien une victime. Il existe des éléments de preuve qui étayent son propos. Je ne peux croire qu'elle ait inventé tout cela de toute pièces." "Nous avons bien trouvé des preuves scientifiques, mais nous n'avons pas pu prouver ce qui s'est passé ce jour, au-delà du doute raisonnable, comme on dit dans notre procédure. Et nous avions des points d'interrogation sur la crédibilité de la victime", estime-t-elle également.

Marion Van Renterghem

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E
Effectivement. Merci.
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