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27 septembre 2011

PS : Le « Leadership » de Royal contre les « Leaders cheap » Hollande et Aubry!

 

Je sais que je vais encore me faire taxer de ségolâtre mais il faut avouer que plus les interventions des uns et des autres se multiplient dans les média, plus apparaît la solidité ou la fragilité des différents candidats aux primaires.

 

Ségolène Royal, le vrai et seul leader bosseur du PS

Ségolène Royal est celle qui a le seul et vrai leadership au PS. Les autres ne sont que des pique-assiettes cumulards. Elle n’a pas pu être officialisée au Congrès de Reims dans les circonstances que l’on connait, mais elle n’a jamais baissé les bras (contrairement à Jospin) et elle n’a cessé de faire progresser les idées du PS depuis le lendemain même de sa défaite. Si elle avait occupé sa place de chef de parti, le PS aurait été salutairement dépoussiéré et rénové.

Contrairement à François Hollande et à Martine Aubry, elle n’a pas attendu d’être dans l’année de la primaire pour commencer à émettre des idées. Elle inscrit son action dans la durée, dans la constance, dans le travail, tandis que ces deux principaux adversaires tentent de reprendre les vieilles ficèles du socialisme en ajoutant les idées novatrice et réalistes de Ségolène Royal. Ceci est un formidable signe de reconnaissance implicite de son travail même s’ils se gardent bien de la mettre en valeur.

De la même manière, ils ne peuvent pas la critiquer sur quoi que ce soit car le retour de bâton serait alors terrible pour eux. Ils n’ont pas accumulé assez de munitions pour défendre leurs bilans personnels et comptent sur les sondages pour éventuellement faire face à Sarkozy au second tour de la Présidentielle… et s’y faire détruire.

 

A tous les points de vue, Ségolène Royal est la plus solide de tous les candidats à l’investiture que ce soit au niveau de l’expérience politique, des résultats obtenus, de la volonté de relever la politique et de la mettre une fois pour toutes au service du pays. C’est la plus combative et insubmersible de tous. Elle a montré durant 6 ans que, malgré les attaques de l’UMP, des socialistes, des média, elle a continué à tracer son chemin, à croire en ses idées contre vents et marées.

Et l’actualité nous montre chaque jour, un peu plus, que Ségolène Royal a eu raison de lutter contre le système et qu'elle est une visionnaire bosseuse qui ne se repose pas sur ses lauriers mais qui cherche effectivement, sur le terrain, des réponses concrètes aux problèmes de société, en établissant les bonnes priorités : ses idées sont toutes reprises ou appliquées.

 

Le rôle du Président de la République de nos jours

L’enjeu pour n’importe quel pays, n’est plus d’avoir un Président dogmatique avec un programme idéologique, mais de trouver des solutions immédiates et pérennes aux problèmes structurels, tout en ayant l’adhésion de la majorité de la population.

Pour remporter une adhésion la plus large possible, Ségolène Royal sillonne la France depuis 6 ans, non pas pour vendre des discours policés (comme dans les meetings de ses « camarades »), mais pour écouter les particuliers, les entrepreneurs, les élus et comprendre ce qui fait le plus défaut dans leur quotidien. Son programme est né réellement à partir du terrain et non pas, comme c’est fait depuis tout temps, imposé sans discernement. Ses idées n’en sont pas restées au stade d’idées mais à celui de réalisations… comme Martine Aubry d’ailleurs dans une moindre mesure.

C’est la seule qui a le vrai leadership. Elle aurait été la candidate évidente et non discutée si on ne lui avait pas volé le poste de Premier Secrétaire.  S’il y a des primaires aujourd'hui, c’est bien parce qu’elle seule peut revendiquer être la candidate du PS… mais comme elle n’est pas Premier Secrétaire… il faut départager.
Bien qu’elle n’ait pas occupé ce poste, c’est elle qui est montée au créneau dès que le gouvernement a voulu faire passer des lois inéquitables et qui l’a fait reculer à au moins deux reprises.

Elle a fait le boulot à la place de Martine Aubry et a participé à 80% du programme du PS grâce à ses 6 années de travaux sur le terrain.
Ségolène Royal, en 2007, a hérité du délabrement du PS pour essayer de faire une bonne campagne dans un parti où on était dans une logique de consensus-copinage plutôt que dans le volontarisme.

 

 

Les sondages comme censeurs du charisme et de la stature

Les adversaires de Ségolène Royal répondent invariablement par le mot « sondages » dès qu’il s’agit de donner des arguments concrets pour contester sa légitimité et son charisme.

On a beau dire et répéter, dans les média-mêmes depuis très récemment, que les enquêtes sur les primaires sont encore moins fiables que tous les autres sondages (car il est impossible de connaître la base même du sondage), la machine médiatique refuse de l'entendre. Pourtant on a déjà vu ce que cela a donné avec les primaires écologistes qui étaient restreintes aux adhérents (je passe le cas de Balladur, du Congrès de Reims...) : les sondages se sont très fortement trompés… alors même que leur base était connue. Si je faisais du mauvais esprit, je dirais que les sondeurs ont voulu imposer Nicolas Hulot, le candidat qui plaît le plus au gouvernement actuel.


En ce qui concerne le PS, c’est exactement la même chose qui semble se passer. Alors même que Ségolène Royal mène une campagne terrain active, très suivie par le peuple et non uniquement par les militants partisans (ce qui est le cas de tous les autres), et alors qu’elle fait se déplacer massivement les gens, elle serait à plus de 20 voire 30 points derrière un François Hollande qui ne fait que s’indigner et une Martine Aubry qui faiblit et s’embrouille dès qu’elle a des contradicteurs en face.

Soyons réalistes, les sondages ne reflètent pas du tout la ferveur qu’il y a derrière Ségolène Royal dans la « vraie vie ».

 

Je ne suis pas un devin, mais il est trop facile de voir pour qui roulent les instituts de sondage et, quand on analyse les différents scénarios possible face à Nicolas Sarkozy au second tour (http://www.lepost.fr/article/2011/09/10/2586769_presidentielles-les-scenarios-de-l-entre-deux-tours-sarkozy-aubry-ou-sarkozy-hollande-ou-sarkozy-royal_1_0_1.html) , nul doute que Ségolène Royal est la seule à ne risquer aucune attaque sérieuse : ni sur ses résultats depuis 30 ans de politique, ni sur son éthique, ni sur sa motivation, ni sur son charisme.

 

Ses seules réelles « casseroles » sont celles d’avoir perdu l’élection Présidentielle car elle a été dénigrée par son camp, et le Congrès de Reims. Face à elle, Sarkozy sera laminé car, erreur stratégique de sa part, il lui reprend en ce moment même ses idées, et ce n’est pas terminé.

 

 

La dernière chance des éléphants

François Hollande, qui n’avait absolument rien d’autre à faire que de gérer le PS et de mener à la victoire n’a même pas été légitime en 2007 pour se présenter et il n’a rien fait pour faire gagner son parti. C’est à ce moment là qu’il aurait dû s’indigner du sort que l’on faisait à la candidate du parti.

Il a bon dos de fustiger le bilan de Sarkozy, car si Sarkozy est en poste, c’est bien à cause de tous ces éléphants qui ont tapé sur Royal qui, dans ce contexte, a rassemblé malgré tout 17 millions de voix… et est arrivée en tête au Congrès de Reims.

Par ailleurs, quand on voit l’inaction de Martine Aubry en tant que première opposante, on se demande à quoi ça lui a servi de participer à la triche de ce fameux Congrès… Si encore elle s’était battue contre Nicolas Sarkozy… Elle a juste pris le poste à la demande de ses amis qui voulaient uniquement barrer la route à Ségolène Royal, laissant de côté les intérêts du Parti.

 

Les éléphants savent qu’ils sont en train de griller leurs derniers cartouches étant donné leur âge. En 2007, ils ont préféré perdre en se disant qu’ils avaient 5 ans pour dézinguer Royal et attendre 2012 en espérant qu’un autre candidat plus consensuel (pour eux) leur permette de cumuler des fonctions (et des rémunérations) de ministres et d’élus locaux. 2012 est leur dernière chance de pouvoir un jour avoir des responsabilités ministérielles : si Ségolène Royal passe, ils savent que c’est fini pour la plupart d'entre eux.

On le voit bien avec les ralliements massifs à Aubry et à Hollande : on est dans un jeu de copinages, de fayotages, de course aux postes. Ils savent que Ségolène Royal désignera les plus bosseurs et les plus légitimes au niveau des ministères. Elle veut renouveler les cadres du parti. Ils n’ont pas compris que, hormis le nom des 6 candidats, le citoyen lambda est quasiment incapable de mettre un visage sur les noms de leurs pseudo-soutiens : Peillon, Cambadelis, Moscovici, Hayrault… Les citoyens ne se rendent même pas compte de l’existence de ces soutiens insignifiants, inaudibles, intéressés peu constructifs avec des arguments de groupies aveugles et sourdes. Quant aux Lang, Fabius, Delanoé... leur soutien appuyé pour Hollande ou Aubry et leur dénigrement vis à vis de Ségolène Royal les discréditent chaque fois un peu plus.

 

Ségolène Royal est la (seule) terreur de Nicolas Sarkozy

En effet, c’est la seule en réalité à pouvoir récupérer une partie de l’électorat qui s’est tourné vers le FN : les classes populaires qui subissent de plein fouet toutes les mesures prises par Nicolas Sarkozy depuis 4 ans et ... ce n'est pas fini (taxer les parcs d’attraction, dé-rembourser les médicaments...). De tout l’échiquier politique, avec Marine Le Pen, Ségolène Royal est la seule à se préoccuper positivement de cette frange de la population, à la motiver plutôt qu'à s'indigner en s'appitoyant sur son sort. Aubry et Hollande sont incapables de rivaliser car c’est la seule à être allée directement à la rencontre des gens, à s’assoir avec eux autour d’une table,  à discuter des thèmes les plus importants pour eux et à trouver les solutions les plus directes…

 

Le prochain scandale d'Etat sera celui sur les sondages

Aujourd’hui on découvre les scandales avec les valises de billets, les écoutes téléphoniques, les intrusions dans les dossiers judiciaires alors que leur accès devrait être interdit… On assiste à une corruption institutionnelle banalisée qui touche à des sujets où il y a eu des morts.

Vous verrez que, dans quelques temps, on parlera de scandales liés aux sondages et à la connivence de la presse… mais ça semblera insignifiant à côté d’affaires comme Karachi, etc.…

Vous verrez que des scandales sur les sondages vont éclater et que l’on va « découvrir » que ceux-ci sont à la solde du gouvernement… qui a d’ailleurs un budget démesuré sur les commandes d’enquêtes d’opinion.

Malheureusement le mal sera déjà fait car les Français ont tellement peu de temps et tellement peu d’envie de se documenter et de se faire leur propre opinion qu’ils se laissent gaver par les média (majoritairement de droite) et les instituts de sondage eux-mêmes appuyés et relayés par les médias.

 

L’espoir (me) fait vivre

Malgré ce cassage de la part des instituts de sondage et de toute la presse, je crois encore à un minimum d’autonomie et d’objectivité de la part des citoyens qui vont se déplacer pour voter à ces primaires… dans un premier temps.

Avec le travail qu’elle a réalisé, l’opposition qu’elle a menée contre le gouvernement, sa pugnacité, ce ne serait pas « juste » quue Ségolène Royal ne soit pas désignée candidate du PS... mais surtout ce serait encore 5 ans de perdu pour le relèvement de la France.

 

Ségolène RoyaI, c’est le  choix d’un nouveau modèle de société basé sur le volontarisme, l’action, l’équité, l’honnêteté, l’éthique. Martine Aubry ou François Hollande c’est le choix de l’attentisme passif : c’est l’attente d’une éventuelle croissance qui conditionne la réalisation de leurs programmes.

 

 

 

Faisons tous confiance à Ségolène Royal.

Nous avons perdu 5 ans de mesures anti-crise.

Après 5 ans d’échec de Sarkozy, les idées de Royal sont appliquées!

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