LE PS AU RÉGIME HOLLANDE

19 octobre 2011

Publié par Metamag

post non vérifié par la rédaction

18/10/2011 à 11h51 | 527 vues | 0 réactions

Le PS au régime Hollande - L’ex-mari peut-il faire mieux que l’ancienne femme ? LE PS AU RÉGIME HOLLANDE

L’ex-mari peut-il faire mieux que l’ancienne femme ?
Posté par: Raoul Fougax l

« Dans la famille Hollande je choisis…. l’ex mari ». Ségolène Royal a exprimé la même chose, mais différemment. « Nous avons eu 4 enfants et donné deux candidats à la présidence ; ce n’est pas mal pour une famille ».

Certes, il s’agit de familles « modernes » et « recomposées ». Mais, à la réflexion, il existe tout de même peu de pays démocratiques au monde où les candidatures soient autant familiales qu’en France. Et le cas Hollande rejoint un peu le cas Le Pen.

Cela étant, la vraie question est de savoir si Hollande peut faire mieux que son ex-femme et battre Nicolas Sarkozy, si c’est ce dernier qui est le candidat de la Droite. Il le sera . Même si les rumeurs, autour d’une candidature Juppé, agitent le tout Paris.

Pour cela, Hollande devra se révéler au-delà de primaire. Dépasser un humour assez fin, mais trop répétitif qui, finalement, affaiblit son image de présidentiable. Surveiller un régime privé qui est dangereux pour son image médiatique.

Hollande et le système

Un homme, dès un certain âge, quand il maigrit trop, accentue fatalement certains signes, comme les plis du cou. Il vaut mieux, quand on fait de la politique, avoir un visage plein et lisse, tous les communicants vous le diront. Ce n’est pas un point de détail mineur dans une campagne qui s’annonce comme très, sinon essentiellement, médiatique.

Ces primaires auront confortée, objectivement, notre analyse critique sur la volonté de la caste journalistique politisée d’imposer son candidat et de battre Sarkozy. C’est Martine Aubry qui a lâché le morceau. Elle a dit la vérité. Hollande est « le candidat du système ». Mais elle n’a pas précisée pourquoi le « système », dont elle fait parti bien sûr à part entière, l’a lâchée. C’est simple. Même trop maigre, Hollande passe mieux et dégage une empathie, contrairement au maire de Lille. Il serait donc plus facile à imposer. Ce qu’on retiendra, c’est qu’il y a bien un « système médiatico-politique », qui veut imposer ses choix aux électeurs. Si c’est Martine qui le dit !

Sarkozy a compris

Le président a commis bien des erreurs pendant son mandat. Une, qui pourrait lui être fatale, consistait à croire qu’il pouvait se servir des médias. Cela a marché au début, car il était un sujet neuf, vendeur et qui faisait de l’audience.

Mais les rédactions lui ont toujours été hostiles. Même s’il a profité, usé et abusé de la connivence, un temps, de grandes plumes et de quelques patrons de presse. Ces primaires lui ont ouvert les yeux définitivement. Le journaliste, pris en bloc, est un adversaire qui soutient ses ennemis, à l’exception de Marine Le Pen. Et encore pas toujours.

A l’Elysée, on estime que la campagne sera très dure face à Hollande, certes, mais aussi face au pouvoir syndical et au pouvoir médiatique. On prépare une riposte. Elle a commencé par la suppression d’un certain nombre d’émissions-débats, dont celle, pour prendre un exemple concret, qui était présentée par le patron duPoint, Franz Olivier Gisbert. On limite le pouvoir de nuisance de certains éditorialistes, considérés comme des renégats, des enfants gâtés et ayant trahis.

Mais ce ne sera pas suffisant. Consigne est donc donnée au parti majoritaire et aux ministres d’occuper le terrain. C’est possible car le PS, ayant trop parlé dans un bombardement médiatique démesuré, devra être silencieux, ou presque, jusqu’en janvier. C’est la fenêtre de tir de la majorité pour reprendre l’initiative. Une majorité furieuse contre la presse, jugée partisane, à tel point qu’un élu voudrait demander que le temps de parole de certains journalistes soit décompté dans le temps attribué au candidat socialiste.

Pour Hollande tout commence

La dessus il est lucide. Il a encore tout à prouver et surtout à se donner les moyens de gagner. Il va devoir composer avec ses soutiens contradictoires -Montebourg et Valls- ses alliés encombrants -Front de Gauche et écolos, et surtout gérer, avec celle qu’il a battu, le parti, son gouvernement et les choix des candidats PS pour les législatives. Il n’y aura pas que le font Sarkozy

En a-t-il les épaules ? Certains en doutent et trouvent très inquiétante sa volonté de ressembler par trop, dans le ton et les gestes, à François Mitterrand. Un François rêve de succéder à un autre. Mais le prénom ne fait pas le président. Même dans une famille de candidats, serait-elle recomposée !
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