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6 novembre 2011

Grèce : le référendum vu par les mariannautes

Alexandre Coste | Dimanche 6 Novembre 2011 à 16:29 | Lu 382 fois
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 Sur MARIANNE

 

 

Georges Papandérou a fait machine arrière en annulant le référendum sur le plan d’aide à la Grèce. Des commentaires rejaillit une grande déception : « Drôle de démocratie que celle qui consiste à refuser aux peuples de s'exprimer. » (Laurent DARAND)

 

 
"Que se vayan todos !" (Jean Louis CHARPAL)

Retour dans le passé proche, alors que l’annonce de la consultation prochaine du peuple grec fait la Une de tous les médias. Les commentateurs se montrent majoritairement favorables à un NON, afin que le pays puisse s'émanciper hors du joug d'une Europe perçue désormais comme "totalitaire".

"L'alternative est donc le jeûne perpétuel avec l'euro ou une purge douloureuse mais transitoire suivie d'un nouvel élan", résume Jean Dif, avant de trancher : "Il me semble que la seconde branche de l'alternative est préférable."

"Ce n'est pas par le "oui" grec que la crise disparaitra! Mais c'est le "non" grec qui permettra sans doute à la Grèce de s'en sortir alors que le reste de l'Europe sera toujours en crise", ajoute Alain S. "L'austérité choisie par le peuple sera bien plus efficace qu'une austérité décrétée par une administration interétatique! La fraternité dans cette situation est bien plus efficace que la révolte permanente!"

"Si j'étais grec, entre une austérité imposée et une austérité assumée, même pire, je choisirai la deuxième", acquiesce Bernard L. "Et si un jour utopique, on nous proposait le même choix, je voterai pour le sort de l'Argentine. Sans état d'âme !" Le pays d’Amérique Latine est ainsi érigé en modèle de récession probante.

Elie Arié tempère : « La situation peut être (un peu) comparée à celle de l'Argentine, qui a refusé les conditions d'un prêt du FMI pour s'en sortir seule; mais les Argentins en ont bavé pendant 10 ans, beaucoup plus que ce que le FMI exigeait d'eux. »

Sortir de l'euro ?

Beaucoup de mariannautes se montrent favorable à une sortie de la monnaie unique, à l'instar de Robert LAURICELLA: « A ce jour la meilleure option pour la Grèce serait de sortir de l'Euro. Ce serait d'ailleurs la solution, aussi, pour tous les autres pays européens. L'Euro nous mène droit vers la pire des choses: la récession. »

Le reste de l'Europe devrait donc suivre le même chemin ? C'est également l'avis de Thierry LYONNAIS: « Et si la sortie de l'euro était la meilleure solution pour la Grèce, le Portugal, l'Espagne, l'Italie, la France ? Les grecs ont eu droit à 4 ans d'austérité et la violence gagne la rue, les déficits et dettes ne font qu'exploser : bravo pour cette politique contreproductive. »

« France, Italie, Espagne, Portugal, on nous impose comme unique solution l'austérité »,complète le mariannaute. « Le résultat voulu est celui obtenu par la Grèce : la soumission totale à un pouvoir supranational dictatorial (l'Euro-Chine).. ».

« En fait », synthétise Louis XIV, « l'euro était au mieux un mirage, au pire un mécanisme d'exploitation mis en place par une oligarchie financière particulièrement cupide ».

"The right question : y aura-t-il un referendum grec ?" (Sylvie ARCHAMBAULT)

Et effectivement, l’on apprenait peu de temps plus tard que le président grec revenait sur sa décision. Cela ne semble pas surprendre outre mesure les mariannautes: « Un référendum?...la voix aux peuples?...soyons sérieux vous avez vu 2005! » (Claude Michel ROBERT)

« C'est vrai que le peuple c'est emm...ant. Il est , comme les mauvais élèves , capable de donner une mauvaise réponse alors qu'on n'arrête pas de lui souffler la bonne à grands coups de trompette", ironise Mister JYL. Alors on le musèle. "Game over pour la démocratie », comme le pense Cyril Massol ? Rien n'est moins sûr...

« Le TINA (There is no alternative) à envahi les esprits après des années de lavage de cerveau européiste et de chantage », se désole Thomas CHAMAILL. « Vouloir lier l'Euro et l’appartenance à l'UE (qui n'est pas l'Europe) est une malhonnêteté intellectuelle qui montre bien comment cette construction à sombré dans ses illusions comme Narcisse dans son reflet. »

« Le rivage foncièrement antidémocratique de l'Union aujourd'hui en est l'avatar le plus inquiétant", conclut l’internaute.
« A vouloir créer un peuple européen qui n'existe pas (peut être existera t-il un jour) on sacrifie les peuples d'Europe, et la Grèce est la première victime de ce serial-killer institutionnel. »

Reste une leçon prégnante, que souligne Michel ROBIN : « Le fait que la chose se passe dans le berceau de la démocratie est tout un symbole. »
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