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2 février 2012

"Socialiste", qui es-tu?

02 Février 2012 Par jocegaly

Quand je vois le mépris qu'oppose le candidat du PS, F. Hollande, aux actions de syndicats ou partis de la gauche (il snobe l’université d’été du PS,  refuse d’honorer de sa présence la fête de l’humanité,  décline une invitation de la CGT au dernier meeting de Bernard Thibaut,  refuse depuis des mois un débat avec Mélenchon alors qu’il accepte de débattre avec Alain Juppé,  refuse de répondre à l’invitation de participer à l’émission (certes people…) de Ruquier, « on n’est pas couchés » alors qu'il a partagé avec délices quelques moments amicaux avec le petit journal de C+ ... où, il a été accueilli, il est vrai, en grandes pompes par un Denisot qui se lève et vient lui serrer la main...)...  je me dis que, décidément que ce "socialisme" là n'est pas ce qu'il prétend être: il renie son histoire, devient démissionnaire sinon complaisant, et soumis.

Je me dis aussi qu'il est bien dommage de constater que ce candidat (de gauche?)  porté par certains medias, par certains naïfs, ou complices,   cultive résolument une ignorance affirmée de ce que vit  "le peuple": ce peuple le plus défavorisé dont un certain nombre, déboussolés, se réfugient dans une triste officine: le FN. Ce peuple qui ne veut pas d'un roi, mais d'un élu, d'un soutien, qui les représente , les soutienne, leur rende leur dignité...
Déplaisant , décidément qu'il persiste à obéir aux
injonctions de Terra Nova sans rien faire pour combattre l'expansion du FN en redonnant de l'espoir aux plus défavorisés.
Pour quoi? Quel est son objectif? La question s'impose...

Et puis. Et puis il y a une force. Toute petite pour l'instant...  Mais lisez:...





Sur le blog  "A gauche pour de vrai"

Conservateurs de gauche prenez garde: la vague rouge arrive!

Le conservateur même de gauche n’a qu’une seule crainte: la transformation. Il ne veut surtout pas de mutation de peur d’avoir à modifier son mode de vie. Tout juste évoquera-t-il un semblant de changement, un changement de façade, un changement de visage. Alors n’évoquez pas le mot “mutation” avec lui, il prendrait ses jambes à son cou et retournerait dans sa caverne, bien obscure. Aussi fera-t-il tout ce qui est en son pouvoir pour vous affirmer que la transformation est nocive, dangereuse, mortelle. Il vous convaincra à force de chiffres, de graphiques, d’exemples venus d’ailleurs que la transformation c’est pas possible. Des améliorations? Oui, pourquoi pas, à la marge, et seulement à la marge, simplement à la marge.

Le socialiste lui, revendiquera tout à l’inverse la transformation pour atteindre le progrès. Il ne cachera pas que pour transformer il faut lutter, pour améliorer il faut résister. Il reconnaîtra que la marche vers la transformation ça fait peur. Mais il affirmera aussitôt qu’après être sorti de sa caverne obscure et avoir habitué ses yeux à cette éblouissante clarté, le monde apparaît bien plus beau et bien plus agréable à vivre. Seulement, la marche vers le progrès ne se décrète pas, elle s’active spontanément, en groupe, puis en masse. Si bien que plus rien ne peut plus l’arrêter, telle la vague qui déferle.

Mais concrètement, à quoi reconnaît-on un conservateur de gauche d’un socialiste? A l’ampleur des transformations qu’engendreront ses actions. Aussi livrons-nous à l’exercice de la comparaison pour débusquer le conservateur de gauche derrière le pseudonyme “socialiste”.

Le socialiste milite contre l’exploitattion des travailleurs. Alors hier il était aux côtés des mineurs, aujourd’hui aux côtés des ouvriers pour que leurs salaires soient dignes. Aussi propose-t-il immédiatement un SMIC à 1700€ et que l’écart de salaire entre le smicard et son patron soit limité dans rapport de 1 à 20. Le conservateur de gauche craint de casser la compétitivité des entreprises. Alors ils proposent du bout des lèvres de remettre à demain les augmentations de salaire. Il faut d’abord, selon lui, une bonne cure d’austérité avant de pouvoir mettre sur la table de quoi manger à sa faim.

Le socialiste ne supporte pas le culte du chef. Il considère que le peuple est souverain, que le bulletin de vote fait de lui un roi, et qu’il est impératif de respecter sa parole lorsqu’il dit non au TCE par exemple. Il va même plus loin le socialiste: il appelle de ses voeux un changement de République histoire de redonner le pouvoir au peuple. Alors que le conservateur de gauche il aime bien le pouvoir finalement. Il l’aime tellement que le peuple peut dire non il votera un nouveau traité de Lisbonne en contradiction totale avec les désirs de ce peuple juste parce qu’il en a décidé ainsi. Pire, il se complaira dans une République qui met entre ses mains tous les pouvoirs.

Le socialiste refuse la notion de saccage des ressources naturelles. Il a bien conscience le socialiste que sans ces ressources naturelles la condition humaine se dégradera. Alors il renvendique la fin du productivisme, la mutation écologique au point d’être plus vert que les verts eux mêmes. Le conservateur de gauche est, quant à lui, acoquiné avec tous les lobbies industriels. Alors mettre fin au productivisme, pas question. Mettre fin au nucléaire, pas question. Changer de système de production? Et puis quoi encore finira-t-il par répondre!

Le socialiste entend défendre les faibles en priorité. Aussi limitera-t-il les avantages du fort. Il renforcera alors les services publics et cessera l’ineptie des allègements de charges qui profitent toujours aux plus forts. Le conservateur de gauche lui, fera de l’allègement totale de charge pour que les forts soient encore plus forts et ne renforcera pas les services publics enterrinant ainsi la baisse des effectifs dans la fonction publique engendrée par 10 ans de politique libérale. Les faibles sont plus faibles aujourd’hui qu’hier? Et bien ils le resteront! Parce que le conservateur de gauche n’a qu’un objectif, la réduction de la dette créee par les puissances financières en faisant finalement payer les plus faibles.

Le socialiste veut une fiscalité progressive et redistributive. Aussi propose-t-il que la dernière tranche d’impôt contribue à 100% au delà de 360.000 € de revenus annuel. Le conservateur de gauche évoquera timidement une dernière tranche à 45% de contribution…Le premier transforme véritablement le système, le second fait moins bien que sous l’ère Balladur où la dernière tranche d’impôt pélevait 48% du revenu annuel. Mais, comprenez-vous, le conservateur, même de gauche, a peur de la fuite des fortunés à l’étranger alors que le socialiste lui sait bien que nul n’est irremplaçable, alors ils peuvent bien s’en aller les fortunés, si tel est leur choix.

Seulement voilà, le conservatisme, même de gauche, ne dure jamais plus longtemps que le temps d’un instant. Tout simplement par ce rien ne peut durer à jamais. Car la vie est une marche acceptée ou forcée vers le progrès. Et lorsque cette marche est davantage forcée qu’acceptée elle prend toujours la forme d’une vague, haute, puissante, rouge que rien ne peut arrêter:

  • La République c’est pas possible? La vague rouge de 1789 la réalisée!
  • Les congés payés c’est pas possible? La vague rouge du Front Populaire l’a fait!
  • La sécurité sociale c’est pas possible? La vague rouge du Conseil National de la Résistance l’a créee!
  • L’augmentation des salaires c’est pas possible? La vague rouge de mai 68 l’a obtenue!

Plus que jamais seule une vague rouge rendra au peuple ce qu’il mérite. Et cette vague qui se forme déjà déferlera sur la plage présidentielle dès le 6 mai 2012!

Sydne93

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