La CIA tente de développer sa flotte de drones armés
Il faut rappeler que, depuis l’événement du 11septembre 2011, les Etats-Unis ont mené, sous prétexte de lutter contre le terrorisme, des opérations soi-disant anti-terroristes, dans les plus lointaines contrées du monde, laissant des milliers de morts. Et ce, alors que le gouvernement d’Obama a, à cet effet, multiplié ses efforts et essaie, sous prétexte de trouver les repaires des terroristes affiliés à Al-Qaïda, d’élargir ses opérations d’espionnage et de recherches et celles militaires, partout, dans le monde, dont l’Afrique du Nord.
Il y a des preuves établissant que la CIA, épaulée par l’armée américaine, est en train d’élargir, partout, en Afrique, ses opérations d’espionnage, prétendument anti-terroristes, et pour identifier les repaires des opposants, a créé tout un réseau de petites bases aériennes, sur un espace allant du désert de l’Afrique du Nord jusqu’aux régions forestières équatoriales du continent noir. Bien que Washington ait créé, depuis 2007, pour ses opérations d’espionnage, dans cette région, des dizaines de bases, cependant, ces opérations se sont, considérablement, multipliées, ces derniers mois.
Selon un récent sondage, la plupart des peuples du monde sont contre l’utilisation des drones, sous couvert de prendre en cible les suspects de terrorisme. Selon un rapport du centre de recherche et de sondage Pew, aux Etats-Unis, plus de la moitié des habitants du monde, dans17 pays, sont hostiles à la stratégie américaine consistant à utiliser des drones. Certes, la Maison Blanche s’est abstenue de se prononcer sur ce rapport. Lors des raids de ces drones américains, des centaines de civils, dans différents pays, notamment, au Pakistan et au Yémen, ont perdu la vie. Durant les raids de trois jours des drones armés américains, en mars dernier, au Sud du Yémen, 64 personnes, pour la plupart, des civils, ont été tuées. Malgré la mort de plusieurs personnes, au Pakistan, tuées par les drones américains, Washington n’a jamais présenté ses excuses, se contentant d’exprimer ses regrets, sous la contrainte et l’insistance d’Islamabad. Et ce, alors que plusieurs organisations des droits de l’Homme et même des experts occidentaux ont protesté contre l’utilisation inhumaine, par Washington, des drones militaires contre les cibles civils.
Tout en condamnant les attaques menées par les drones américains contre de prétendus suspects de terrorisme, dans les pays étrangers, le célèbre professeur d’université, Noam Chomsky, critiques les politiques américaines, qualifiant cette tactique d’une sorte de «terrorisme d’Etat».