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11 juin 2014

Finkielkraut à l’Académie Française : il l’a bien mérité

Sur EUROPALESTINE

 

Finkielkraut à l’Académie Française : il l’a bien mérité

vendredi 11 avril 2014

L’élection, jeudi, d’Alain Finkielkraut à l’Académie Française a contrarié quelques âmes sensibles, émues de voir l’imposteur accéder à un tel privilège.

Certes, il y a de quoi s’indigner des honneurs faits à ce chantre du racisme, en croisade permanente contre le « métissage » -voir ici https://www.youtube.com/watch?v=0yIiZI_au_Y pour l’une de ses éructations, d’autres ont été opportunément retirées d’internet- au point d’avoir inspiré le tueur norvégien Breivik (http://www.europalestine.com/spip.php?article6366&lang=fr)

Les états de service de Finkielkraut seraient-ils alors contradictoires avec l’Académie Française ?

En aucune façon, pensons-nous. Car cette institution censée défendre et promouvoir la langue et la littérature, a aussi et de tout temps été un repaire d’individus peu recommandables, dont la relation au monde de la culture et des idées est tout sauf évidente.

Et puisque Finkielkraut a fait du chantage à l’antisémitisme son premier fonds de commerce, rappelons qui furent quelques uns de ses prédécesseurs.

Pétain ? Devenu « Immortel » en 1929 en même temps qu’une brochette d’autres brutes galonnées de la grande boucherie de 14-18, le maréchal Philippe Pétain en fut saqué à la Libération, avec une partie des hommes trop ouvertement compromis dans la collaboration avec l’occupant nazi.

Parmi eux, l’antisémite forcené Charles Maurras, élu en 1938, quelque temps après avoir montré l’étendue de son talent littéraire, en écrivant à propos du Premier ministre d’origine juive Léon Blum : « C’est un monstre de la République démocratique. C’est un hircocerf de la dialectique heimatlos. Détritus humain à traiter comme tel… […] C’est un homme à fusiller, mais dans le dos »

D’autres Académiciens passèrent à travers les mailles du filet : ce fut le cas de Léon Bérard, ambassadeur de Vichy au Vatican durant toute la guerre, ou encore du général Maxime Weygand. Ce dernier, délégué du régime de Vichy dans les colonies françaises du Maghreb, y appliqua avec enthousiasme les lois antisémites, chassant sans pitié les enfants juifs des écoles et des collèges. La notice biographique que consacre l’Académie Française sur son site internet à Weygand est, sans surprise, muette sur ce point.

Mieux, l’Académie, passé un petit délai, n’eut pas honte d’élire, après la Deuxième Guerre Mondiale, de nouveaux membres qui avaient pourtant été de fieffés collaborateurs. Henri Massis, membre du « Conseil National » de Pétain, est ainsi élu en 1960 ; Jérome Carcopino, ministre de l’Education de Vichy, devient « Immortel » en 1955 ; L’ultra-raciste Paul Morand, quant à lui, devra attendre 1968.

Plus près de nous, citons également, parmi ces honorables Académiciens, le défunt Pierre Messmer, politicien et militaire, grand artisan de la répression sanglante des populations du Cameroun dans les années 1950 ; ou encore Jacques Soustelle, sioniste, caution « morale » de Maurice Papon, et surtout l’un des responsables de cette bande de tueurs que fut l’OAS à la fin de la guerre d’Algérie.

Finkielkraut remplace à l’Académie Félicien Marceau, au fauteuil n°21. Marceau, décédé en 2012 à l’âge de 98 ans, était originaire de Belgique. Il avait été condamné en 1947 à 15 ans de travaux forcés par un tribunal de Bruxelles pour sa collaboration avec les nazis, et il s’était alors caché en France, sous un faux nom. Lors de son élection à l’Académie Française en 1975, un seul membre s’était levé, l’ancien résistant Pierre Emmanuel, qui avait démissionné en signe de protestation.

L’ironie de l’histoire c’est qu’il revient au nouveau titulaire de prononcer –quelques mois après l’élection, en général- l’éloge funèbre du défunt dont il va prendre la place.

CAPJPO-EuroPalestine

 

 

Mot clé: racisme.

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