L'affaire Georges Frêche: Royal, en Novembre 08
NOUVELOBS.COM | 19.11.2008 | 07:23
L'ex-candidate à la présidentielle estime qu'il y a eu "beaucoup d'injustice" à l'encontre de Georges Frêche, exclu du parti en 2007 après des propos controversés sur les harkis, qu'il avait qualifiés de "sous-hommes".
Georges Frêche (Sipa)
Pour
Ségolène Royal, il y a eu "beaucoup d'injustice" contre Georges Frêche,
exclu du PS mais toujours très puissant dans la fédération de l'Hérault
qui a voté massivement pour la motion de l'ex-candidate à la
présidentielle au congrès de Reims.
Ségolène Royal , qui craignait une instrumentalisation de ses propos, a
refusé de se prononcer mardi 18 novembre sur une éventuelle
réintégration du président de la région Languedoc-Roussillon, exclu du
parti en 2007 après des propos controversés sur les harkis, qu'il avait
qualifiés de "sous-hommes".
Georges Frêche est toujours considéré comme l'homme fort de la fédération de l'Hérault.
"Un homme cultivé"
"Il y a eu beaucoup d'injustice à l'égard des déclarations de Georges
Frêche", a jugé Ségolène Royal, en rappelant que ce dernier avait été
relaxé par "une décision de justice".
"C'est un élu important, c'est un maire qui a transformé la ville de
Montpellier, c'est un homme cultivé, c'est un homme intelligent",
a-t-elle ajouté.
Certes, il a fait "beaucoup de maladresses mais s'il fallait exclure du
Parti socialiste tous ceux qui ont fait des maladresses et qui ont dit
des choses, notamment sur la candidate à l'élection présidentielle,
bien plus répréhensibles (...), eh bien il y aurait beaucoup
d'exclusions à prononcer", a ajouté Ségolène Royal. Or "ma volonté ce
n'est pas d'exclure, c'est de rassembler", a-t-elle dit.