La déesse Pécresse

J’en ai encore les larmes aux yeux. Merci pour ce montage, l’occasion de s’attarder, avant de l’oublier peut être, sur le démarrage flamboyant de la campagne de Valérie Pécresse pour les élections régionales. Ecoutez d’abord

Le stress des caciques de l’UMP

Qui à droite souhaite véritablement la victoire de Valérie Pécresse aux élections régionales en Ile-de-France ? Pas grand monde parmi les caciques de l’UMP. Ces derniers pensent aux élections municipales de 2014, et au siège de Bertrand Delanoë. Rachida Dati ronge son frein, dans la douleur, au Parlement européen. Roger Karoutchi n’a pas digéré son échec aux primaires de l’UMP, et son éviction du gouvernement en juin dernier. François Fillon se verrait bien maire de Paris. Les auto-proclamations de candidatures pour la liste UMP de mars prochain témoignent aussi du bordel ambiant au sein de la droite “présidentielle”.

Incohérence ou démagogie ?

Dimanche dernier, Valérie Pécresse tenait un meeting de campagne, dans une petite salle parisienne. Son discours de clôture est écartelé par ses contradictions. Sous couvert de dénoncer une région “endormie”, elle mêle arguments traditionnels de la droite (trop d’impôts) et sauce “moderne” de gauche (plus de transports, d’écologie et de social). La secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieure est assez démago dans ses critiques, quand elle évoque ses rencontres avec des habitants qui souhaitent quitter l’Ile-de-France “parce que les emplois sont ailleurs” (où ça ?), ou quand elle fustige l’attentisme de la Région en matière de transports alors que les Franciliens ont en moyenne 80 minutes de déplacement quotidien domicile/travail. Se souvient-elle que le gouvernement auquel elle participe (encore) a mis en place l’offre raisonnable d’emploi, qui sanctionne, depuis octobre 2008, les chômeurs refusant deux offres “raisonnables” successives situé à moins de deux heures de transports ? Côté démagogie, la candidate promet “des logements de plain-pied, en plein centre-ville, à deux pas des commerce’ pour les “familles d’Ile-de-france”, ou de réfléchir à des “résidences flottantes”.

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