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20 février 2010

"Trêve de balivernes . Pour en finir avec l'hypocrisie " . Georges Frêche

Le Mot de l'éditeur :                     Trêve de balivernes                                                              

                                                 Pour une phrase anodine, on fait de Georges Frêche un personnage raciste et antisémite. Ce n’est pas la première fois que Georges Frêche est ainsi stigmatisé. L’histoire des blacks en équipe de France de football, celle des harkis lui ont déjà valu son exclusion du P.S.

Mais, pour la première fois, il décide de répondre à ces attaques. Il explique pourquoi son combat pour sa ville et sa région est une priorité et devrait être celle de tous les élus locaux. Paris n’est pas la France, et les décisions des sièges parisiens n’ont souvent que peu de rapport avec la réalité.

Il dénonce les stratégies personnelles des uns et des autres en prévision de l’élection présidentielle de 2012. Car l’attitude des dirigeants socialistes drapés dans leur dignité n’est pas sans arrière-pensées. Le Parti socialiste fait fausse route en s’éloignant de ses valeurs fondatrices : le projet d’idéal collectif et de changement de société est devenu un enjeu de pouvoir.

C’est la vision crépusculaire d’un bâtisseur qui a construit une ville, une région, et regarde avec tristesse décliner un parti qui devrait servir l’intérêt collectif et n’est plus mu que par des ambitions personnelles.

Avec ses mots, ses convictions profondes, Georges Frêche explique pourquoi il dérange et ce qui le dérange. Un livre salutaire car d’une sincérité inaltérable autant qu’inattaquable.                   

France Info                       

            

    Extrait du livre:

Georges Frêche ("Trêve de balivernes") :

[...] il y a un phénomène que les grands de ce monde n'avaient pas prévu : que le bon peuple reprendrait la main ! Pourquoi ? Parce que, même s'ils se hâtent de juger, les gens détestent être trompés. Ils se renseignent. Ils se parlent. Et souvent ils rétablissent d'eux-mêmes la vérité.

Autrefois, il y avait le café du Commerce où chacun faisait entendre sa voix, mais celle-ci n'était pas très qualifiée, parce que les infor­mations circulaient moins.
Aujourd'hui, le café du Commerce existe toujours au coin de la rue et il est mondial. Il s'ap­pelle Internet. Les gens se sont emparés de ces outils du savoir, imparfaits mais réels et bien vivants, que sont les blogs, les sites des journaux, des entre­prises, du gouvernement, des politiques. Et devinez quoi ? Les gens se sont avérés mille fois plus intelligents que ce que les grands de ce monde et les sphères nordiques du pouvoir avaient imaginé. Ils ont fait eux-mêmes le tri des informations, des idées, ils se sont fabriqué leur propre opinion, en dehors des diktats des dinosaures du pouvoir. Eh oui, les gens ont changé : ils savent. En corollaire, cela signifie une chose très importante : ils détestent être pris pour des cons. Ils n'aiment pas la tricherie. Ils sont deve­nus experts pour trouver le prix le moins cher et l'idée la meilleure ! Et cela, les politiques et les médias l'ignorent super­bement. Tant pis pour eux. [...]

Comment se fait-il qu'on trouve, d'un côté, des commentaires d'internau­tes frappés au coin du bon sens, de l'intel­ligence, du discernement et de l'humour, et, de l'autre, des personnages compassés, qui racontent n'importe quoi et qui pren­nent les premiers pour des cons. Parce que, grosso modo, ça veut dire : « On va raconter n'importe quoi sur ce type et les gens vont nous croire parce qu'on est les plus » Les plus quoi, au fait ? Que suggéreriez-vous ? Les plus parisiens ? Les plus intelligents parce qu'on a eu le pouvoir à un moment ou qu'on l'a encore ? Les plus crédibles parce qu'on appartient à la classe politi­que ? Les mieux connectés parce qu'on a les médias dans notre poche ? Les mieux habillés ? Les plus classieux ?"  (...)

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